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| | Cael Udrim |  |
| | | Auteur | Message |
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Cael
Roi
 Messages : 210
Date d'inscription : 27/06/2009
Age : 33
Age du perso : 34 ans
Royaume : Numendil
Votre but : Vivre avec honneur, mourrir avec dignité.
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| Sujet: Cael Udrim  Dim 28 Juin - 14:10 | |
| Personnage
- Nom : Udrim- Prénom : Cael- Âge : 34 ans- Sexe : Masculin- Royaume : Numendil - Contrée d'origine : Dorthonia- Rang : Roi- Signes particuliers : Cael est ambidextre ; il manie l'épée soit dans la main droite, soit dans la main gauche- Caractère : Tandis qu'à certains rois, le pouvoir fait tourner la tête, les menant à outrepasser ouvertement leurs droits et oublier leurs devoirs, Cael, quant à lui, est un monarque des plus juste, et loyal.Élevé au sein d'un monastère, il retiré de cette expérience une certaine sagesse. Les moines de Clairbois n'étant ni des fanatiques, ni des faux dévots, le souverain fut élevé selon des préceptes de compassion, de respect, et de l'amour du Dieu véritable.On pourrait penser que cette étape de sa vie l'a rendu candide, innocent, face à la violence du monde ex-muro, or, il n'en est rien. À la suite de ces années passées parmis les religieux, Cael a suivit l'éducation de tout haut noble, qu'il soit entrainement aux armes, mais aussi une certaine manière de penser ; de plus, les années de tension vis à vis de Firiel l'ont considérablement endurci. Et si à certains, la guerre cause de graves troubles mentaux, le Roi, quant à lui, a trouvé refuge une fois de plus dans la foi envers Dieu.De par son passage chez les moines, ainsi qu'à cause de l'héritage d'Uriel 1er Udrim, le Roi mène une vie austère : il ne laisse guère de place aux futiles divertissements, et assume avec fierté sa charge, ainsi que ses devoirs. De ce fait, il rend la justice, et il y va de son honneur de défendre le peuple, bien entendu. C'est un souverain juste, et un homme de parole.- Physique : Le roi est semblable à ses aïeuls : morphologiquement, il est grand, avec les épaules bien carrées, et de haute sature. Malgré sa grande taille, de 6.4 pieds (1m92) et son poids plutôt important (80kg), on ne peut pas dire que Cael soit "bien en chair". En effet, son poids est du à ses os, plus importants que la normale, et à ses muscles, qu'il indispensables pour le combat. Il a en effet l'habitude de porter la cotte de maille, la plupart du temps, et ne l'enlève que rarement, pour dormir principalement. Son corps est perclus de cicatrices, principalement sur le buste et sur les jambes, témoins des nombreux combats qu'il a mené. Quant à son visage, il est semblable à celui des rois d'antan : avec une mâchoire carrée, de longs cheveux blonds qui descendent en cascade sur sa tête, et une barbe plutôt bien fournie. Ses yeux sont d'un bleu éclatant, et sa peau très peu halée, comme tout numendilien.- Armes, équipement, et montures :Les armes :Au combat, Cael utilise une lance, pour la charge, et une épée, lorsqu'il lâche sa lance à cheval, ou lorsqu'il est à pied.Son épée est un chef d'œuvre, issue de la meilleure forge numendilienne La lance est une lance de cavalerie classique, commune à celle des autres cavaliers lourds. Elle est constituée d'une hampe ronde en frêne, dotée d'un grip en lacets de cuir, et d'un fer de lance en acier.Son épée est une épée longue à une main (type "arming sword"). La lame, en acier, mesure 73 cm, et la poignée 17 cm. Cette dernière est composée d'une garde simple en acier, d'une fusée en acier recouverte d'un grip en cuir noir, ainsi que d'un pommeau plombé, pour avoir un meilleur équilibre. Cela permet également un usage offensif du pommeau.La lame est pourvue d'une gouttière sur le long. L'épée pèse au total environs 1kgLe fourreau est recouvert de cuir noir, et rattaché à la ceinture par un baudrier en cuir. Le bout est renforcé par de l'acier- Spoiler:
Épée et fourreau
Comme tous les rois numendiliens, Cael a un équipement des plus austères. À ses armes, il ajoute un couteau d'armes (ou poignard), dont la lame fait une vingtaine de centimètres, ainsi qu'un couteau "de pain taillé" qui sert à manger et un canif à lame étroite.L'armure :L'armure de Cael est constituée en tout premier lieu d'un gambison ; il s'agit d'un vêtement matelassé, qui a pour rôle d'absorber les chocs.Par dessus le gambison, on pose un haubert de maille, en acier, qui descend jusqu'aux cuisses (haubert dit "normand"), se poursuit jusqu'aux mains - où il met également des gants de maille ou de cuir - ainsi que sur le crâne : il s'agit là d'une coiffe en maille, dotée d'un ventail (partie de maille amovible, que l'on place sur le menton)Par dessus sa cotte de mailles, le Roi porte une cotte d'arme (ou tabard), un vêtement blanc frappé des armoiries de sa famille.Il porte par dessus de sa coiffe en mailles une cervelière simple, en acier- Spoiler:
L'épée dans le fourreau, le casque, et la cotte de maille
Son écu est de forme ogivale, frappée des armoiries de sa maisonnée : D'azur au lion d'argent, griffé et lampassé de gueules, couronné d'orLes montures :En plus de ses armes, le Roi a également ses montures. Il possède plusieurs étalons, et monte bien entendu sa Wyvern :
- Kahmsin : Il s'agit là de son cheval préféré. Croisement entre un cheval firelois et numendilien, Kahmsin est résistant au froid, mais plus léger que ses congénères. Ce cheval, s'il n'est pas aussi imposant que les lourds destriers habituels, compense cette perte par sa grande vitesse, son agilité, et son intelligence. Il est très calme, et obéit au doigt et à l'œil à son maitre.
- Lumière : Nommé selon l'adage "t'es pas une lumière !", ce cheval est un roncin, utilisé pour les longs voyages, mais inapte au combat. Il est profondément débile, mais terriblement affectueux.
- Grimloq : Voulant dire Terreur, en vieil idiome Numendillien, ce nom caractérise bien la wyvern mâle que monte Cael. Imposant, d'une force hors du commun, la bête sème la terreur sur le champ de bataille, poussant des hurlement raisonnant à des kilomètres à la ronde.
- Compétences : Cael se bat comme tout noble qu'il est : dans les combats, il supervise les troupes, avant de prendre part aux charges de cavalerie. Il peut également mener des assauts éclairs avec les unités wyvern.Il manie toutes sortes d'armes blanches : l'épée à une et à deux mains, la lance, la hache d'armes, le fléau d'armes (et le goupillon), et la masse d'arme.Il sait également tirer à l'arc, avec adresse, et user de l'arbalestre.Dans certains combats, les plus dangereux, il arrive qu'il s'éveille en lui une fureur guerrière, celle du berserk. Il essaye de maitriser au mieux cette fureur, même si cela reste difficile.
Le réel Toi
- Prénom : José Âge : 17 ans- Sexe : Gros- Où as-tu connu le forum? : Partenariat avec Tosya- Fréquences : 2-3 fois par semaine (c'est variable, hein)
Dernière édition par Cael le Mer 9 Juil - 22:36, édité 1 fois | |
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| | Sujet: Re: Cael Udrim Sam 18 Juil - 18:29 | |
| Comme vous pouvez le voir, j'ai refait mon histoire ; l'ancienne provenait de l'ancien forum, et n'était plus vraiment adaptée. J'ai également changé mes armesHistoire : Fils de Lothan II Udrim, dit "le gros", et de Tiphaine Ulvbane, naquis en l'an de grâce 1163 de notre être Cael Udrim, premier du nom, et descendant de la dix-huitième génération d'Aldaran Udrim, lui même gendre de l'antique roi Nümar.
Cael, cadet du Roi Lothan II, avait pour frère Uriel IV Udrim, d'un an son ainé. Il s'éveilla pour la première fois dans le Castel Udrim, siège du pouvoir royal depuis des lustres, et forteresse la plus importante de tout Numendil, couramment surnommé "château de glace" par le peuple.
Le cadet passa ses premières années de vie comme la plupart des jeunes enfants : ce fut une succession de jeux avec son frère, de réprimandes à la suite de leurs erreurs et bêtises, et bien d'autres choses banales.
Dès l'âge de trois ans, on le fit monter à cheval, du moins sur des poneys, au début. Même s'il ne menait pas l'animal, il s'habitua ainsi à son contact, et à l'équilibre sur une selle. Son frère était déjà plus avancé dans l'équitation, mais bientôt Cael put le rejoindre et chevaucher à ses côtés... Enfin, chevaucher, c'était un bien grand mot, à ce époque...
De sa situation de cadet, Cael était prédestiné à être écarté du pouvoir : en effet, la plupart du temps, garder deux fils en tant qu'héritiers engendrait des conflicts, à la mort du père. Cela était d'autant plus important, que dans ce cas, le père des deux garçon était le Roi de Numendil.
De ce fait, on décida d'envoyer Cael, à l'âge de cinq ans, dans un monastère, en Dorthonia, afin qu'il prenne par au clergé. La vie monacale, austère et stricte, aurait tôt fait de lui faire oublier son héritage.
Ainsi, en l'an de grâce 1168 de notre ère, Cael quitta le château, escorté par quelques gardes, et fut conduit au Sud Ouest du pays, dans la péninsule, dans le monastère de Clairbois. Il intégra le rang des moines, en tant que novice, n'ayant pas encore prononcé ses veux. Ce passage par le clergé fut la première vraie étape de son éducation ; en effet, après des religieux, il appris à lire, à écrire, à compter, et à raisonner. On lui enseigna également la scolastique, et l'amour du Dieu unique.
Les monastères vivant uniquement des dons des fidèles, ainsi que du travail des moines, Cael dut rapidement, comme on dit en langue populaire, "mettre la main à la pâte" ; il commença divers travaux, à côté des frères plus âgés : s'occuper des bêtes, le nettoyage, et bien d'autres, tout en continuant d'étudier.
Cependant, deux ans après son entrée au monastère, l'abbé décida de changer les activités du cadet du Roi. En effet, le religieux était au fait du mauvais état de santé du Prince héritier, Uriel IV, l'ainé de Cael. Celui-ci était en effet atteint de la "maladie des dieux" [épilepsie]. De façon imprévisible, il était agité de spasmes incontrôlables, et en ressortait toujours plus affaibli. Ne connaissant pas de remède à ce mal étrange, l'abbé confia à un des autres moines, le frère Arnaud, un ancien guerrier s'étant convertit à la vraie foi, son souhait de voir le jeune Cael recevoir un entrainement au combat.
Le moine s'exécuta, et quelques jours après, donna une épée de bois au puiné. Dès lors, celui-ci ne prit plus part aux tâches quotidiennes du monastère, et ne se consacra plus qu'à l'étude et à l'entrainement. Sous la tutelle du vétéran, il appris à manier l'épée, et à tirer à l'arc. Les longues heures de combat contre con professeur développèrent petit à petit sa force, son endurance, et son sens du combat.
Le long des entrainements, Cael découvrit peu à peu son aisance au fer ; en outre, il avait l'inestimable chance de pouvoir manier son épée à dextre ou à sénestre, peu important dans quelle main. Son proffesseur sut l'aider à exploiter ce don, au lieu de le brimer, comme c'était d'usage parmis les nobles -qui considéraient les gauchers comme diaboliques- et le puiné profita pleinement de cet enseignement de qualit. Le moine avait été un guerrier prestigieux, dans sa jeunesse, et s'était retiré de l'armée numendilienne pour d'obscures raisons. L'appel de la vraie foi, disait-il. Toutefois, on sentait qu'à l'évocation de ce sujet, il était mal à l'aise.
Ce ne fut que quelques années plus tard, alors que Cael eut douze ans, et qu'après cinq ans d'entrainement, il réussi enfin à battre son maître, que celui-ci lui révéla son histoire : Il avait autrefois été soldat dans la garde du Prince Ethan Udrim.
La plupart des gens connaissaient ce qui était arrivé à ce prince, mort tragiquement au combat. Il était le frère cadet de Lothan Udrim, dit "le gros", et avait choisit de servir uniquement dans l'armée. Alors qu'il menait une opération dans ce qu'on appelait "les zones litigieuses", il avait été encerclé par les forces Fireloises, et mis à mort, lui et toute son escorte.
Du moins, c'est ce qu'on pensait, puisque se tenait devant Cael le dernière garde du feu Prince. Celui-ci avait été retardé, appris le puiné, par son cheval, trainard, et s'était situé à une centaine de mètres de son groupe, lorsque l'embuscade avait eut lieu. Il avait alors préféré fuir, plutôt que porter secours à son maître.
De cet acte, qu'il considérait comme une trahison, le guerrier avait gagné la première abbaye Numendilienne, et avait passé la nuit à genoux, demandant le pardon aux Dieux, quels qu'ils fussent. Et, de ce qu'il affirmait, le vrai Dieu avait répondu à son appel, lui disant qu'il serait pardonné, s'il ouvrait pour son prochain, en devenant moine.
Alors que Cael avait treize ans, l'inévitable arriva ; son frère ainé succomba aux affres de sa maladie inconnue. Il s'écoula quelques semaines de deuil, suite à cet événement tragique, où l'on sentit dans le monastère que le temps du puiné présent ici était révolu.
En effet, quelques temps après, l'abbé reçu une lettre, cachetée du sceau royal, annonçant qu'il viendrait en personne au monastère, afin de reprendre son fils, désormais Prince héritier du royaume de Numendil.
Quelques jours plus tard, ce fut un cortège imposants, constitués de chariots et de cavaliers en armes, qui vint chercher le fils du Roi.
Le cortège royal resta quelques nuits au monastère, avant de reprendre la direction de Célestiel, et du Castel Udrim, et le jour du départ, Cael fit ses adieux au moines, bien qu'il revint les voir, de nombreuses années plus tard.
Lorsqu'il revint au château, le roi s'exprima à son fils en ces mots : "Mon fils, j'ignore ce que ces années au monastère t'ont changé en nonne ou non, mais je m'efforcerais de te faire devenir un digne héritier des Udrim, bien que je sache que tu ne remplacera jamais ton frère."
On sentait dans sa voix une résignation, et également la tristesse et la honte d'avoir pour héritier un moine en devenir, qu'il fallait éduquer à l'art des armes depuis la base.
Toutefois, le Roi, comme il l'avait dit crument, ignorait totalement ce qu'il s'était passé, durant des années au sein des moines, et était à cent lieues de penser qu'un religieux eut enseigné à son fils l'art des armes. Quelle ne fut alors sa surprise, quand il appris que l'ancien moine novice avait défait, et avec facilité, la plupart des adversaires de son âge.
Cael n'avait jamais été alors confronté à d'autres personnes, hormis son professeur, et était incapable s'estimer son niveau au fer. Il put enfin le faire, lorsqu'il se mesura aux autres jeunes nobles, tous fils de comtes, ducs, arrogants et railleurs.
S'il n'était pas le meilleurs, Cael se plaçaient largement au dessus du lot. Grâce à son ambidextrie, il arrivait facilement à déstabiliser ses adversaires, en changeant son épée de main, au beau milieu des combats. Il rivalisait alors avec les meilleurs bretteurs de son âge, dans les salles d'armes du château.
Le Prince put une nouvelle fois vérifier l'excellence de son entrainement auprès des moines, lorsqu'il se rendit sur le terrain de tir ; son adresse à l'arc dépassait encore de loin celle de la plupart des autres jeunes.
Il eut d'autres occasions de comparer ses talents à ceux des autres, lors de grandes chasses, bien qu'il ne goûta guère de ce sport, ou des tournois de tir à l'arc, où il se classa toujours dans de bonnes positions.
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| | | | Cael
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| | Sujet: Re: Cael Udrim Sam 18 Juil - 18:30 | |
| Suite de l'histoireCael poursuivit son éducation, qu'elle soit intellectuelle ou physique. Avec ces précepteurs, il appris les bases de la gérance du royaume, les différents statuts du peuple, et les différents impôts que celui-ci payait à la noblesse. Bien que, d'éducation monacale, il fut tout d'abord révolté par de pareilles pratiques, il admit rapidement que le pays avait besoin de cet argent, afin de pouvoir payer les armes, les montures, et ainsi défendre le peuple.
À côté de cela, ses divers maîtres d'armes complétèrent la formation aux armes du Prince. Celui-ci perfectionna ses techniques , profitant de l'expérience de ses nouveaux professeurs. Il compléta vite son arsenal d'armes maniées : à l'épée il ajouta la lance de cavalerie, la hache d'armes, la masse d'armes, ainsi que le fléau d'armes et le goupillon.
Il s'entraina également pour le combat à cheval : monter les bêtes n'était pas une difficulté, mais se battre en selle était tout autre chose !
Toutefois, à longueur de temps, et d'entrainement, le Prince se montra aussi compétent que les autres, pour ce qui était de cette discipline. De plus, de par les grands moyens qu'ils disposait, il reçut des chevaux de prestige, des bêtes d'exceptions, qu'il débourra est monta alors.
Lorsqu'il atteint son âge adulte, à seize ans, il était fin prêt ; il était devenu le Prince héritier que son père attendait de lui. Fort de sa majorité, il put enfin prendre réellement part aux combats contre Firiel. Il ne s'agissait alors certes que de simples escarmouches, avec peu d'effectifs, mais ce fut déjà un pas de plus pour le futur souverain dans le monde de la guerre.
Au fur et à mesure des divers combats, la réputation de Cael augmenta ; ses talents de guerrier, son charisme, ainsi que ses aptitudes de stratégie le montraient comme un meneur d'homme, la personne capable de mener Numendil à la victoire.
Alors qu'ils étaient en patrouille, dans la lande de Talmark, à la recherche d'espions firelois, le Prince et son groupe furent attaqués par des rokhs ; c'était un fait rare, car en principe, ces rapaces savaient subsister grâce à la faune, sans avoir besoin de s'en prendre à l'homme.
Alors que les traits fusèrent sur les créatures, donnant la mort à certaines d'entre elles, Cael fut attaqué par un de ces aigles géants. Au moment où les monstrueuses serres de l'oiseau allaient se refermer sur son corps, il leva son épée, et la planta dans le poitrail de l'animal, le menant à la mort. Il tomba, sous le poids de a créature, mais survécu.
Des suites de cet assaut, le Prince pensa aux armées, et à la forces encore inexploitée que représentait la maîtrise des airs.
Rentré de la Lande de Talmark, il fut mis au courant du mauvais état de son père, victime de la vieillesse, et de la maladie. Retrouvant sa mère au chevet du Roi mourant, il vit celui-ci allongé, tout pale, moribond, qui s'exprima en ces termes : "Mon fils, j'ai fait la plus grande erreur de toute ma vie... Je t'ai ignoré et j'ai douté de toi. Mais sache qu'à présent, il n'y a pas père plus fier de sa descendance que je ne le suis. Tu es le digne héritier que j'ai tant attendu... "
Le Roi congédia ensuite sa femme et son fils, ne voulant pas être vu ainsi, alité et faiblard, alors qu'il s'était toujours tenu debout, fort de fier.
Ayant ainsi prit congé de son père, Cael mit son plan à exécution : dompter les airs.
Il prit la direction du Sud-Ouest, vers Clairbois ; le monastère, en plus d'être un lieu paisible, possédait un grand nombre d'archives, dans lesquelles Cael espérait trouver des textes relatifs aux wyverns numendiliennes. Ces créatures peuplaient les montagnes, et étaient sujet de légende, car méconnues.
Le Prince passa plusieurs jours au cloitre, alternant prières pour la survie de son père, et recherches à propos de ces bêtes fantastiques. Il eut également la joie de retrouver les moines, dont le frère Arnaud, son premier professeur.
Après cette courte semaine d'étude, de repos et de prières, Cael se dirigea plein Nord, dans les montagnes. Il montait alors Nasir, l'étalon qui allait être le père de Khamsin.
Après plusieurs semaines de voyage, et d'arrêts dans les villages, le Prince atteint enfin les plus grands monts de Numendil, là où la neige ne fondait jamais. Ayant laissé sa monture au dernier refuge, il gravit la montagne, guettant les reptiles volants.
Les archives avaient dit vrai, car ces bêtes majestueuses vivaient bien là. Alors qu'il escaladait un à pic rocheux, Cael vit une wyvern passer, piquer, et fondre sur une chèvre des montagnes. Elle reprit de l'altitude, et s'en alla au loin. Le Prince prit la même direction, et après une demi journée de marche, repéra une grotte. La même bête qu'il avait vu auparavant en sortit, et il se précipita alors, afin d'espérer trouver un œuf.
Celui-ci était bien là, posé dans nid rudimentaire. Cael n'eut le temps que de s'en saisir, de retourner, avant de tomber nez à nez avec la mère. Celle-ci était dans une fureur noire, voyant qu'on tentait de lui prendre sa progéniture, et bien décidée à déchiqueter le Prince.
Rassemblant tout son courage, ce dernier dégaina son épée, et enfila son casque. Alors que la wyvern tendait à une vitesse fulgurante son coup, toutes dents dehors, Cael se déporta sur la côté, et, remontant son épée vers le haut, comme pour exécuter un coup tordu, il trancha la gorge de la créature. Ainsi vainquit-il la bête, et s'empara de son œuf.
Il redescendit de la montagne, ayant dans sa besace son précieux bien, ainsi qu'une corne de la bête terrassée, et récupéra sa monture, avant de foncer à bride abattue jusqu'à Célestiel.
Lorsqu'il y arriva, il fut aussitôt amené au chevet de son père, qui vivait ses dernières heures. Le souverain prit la main de son fils, et, dans un dernier soupir, le prit dans ses bras. Lothan II Udrim, dit "le gros", n'était plus.
C'est donc après quelques semaines de deuil national, en l'an de grâce 1185 de notre ère, que Cael Udrim, à 22 ans, fut sacré dix neuvième roi de Numendil.
Par chance, ce sacrement eut lieu au sein d'une période de prospérité, et de paix relative avec Firiel, aussi le nouveau Roi put il se consacrer avec zèle à l'élevage de sa créature.
En effet, quelques jours avec le couronnement, on assista à l'éclosion de l'œuf. La première personne que vit le petite créature fut le nouveau souverain.
Celui-ci, ne sachant comment éduquer une pareille bête, se contenta d'abord de la nourrir, et d'assurer sa bonne croissance. Cependant, malgré que la wyvern, au fil des mois, ait grandi, et pris du poids, elle ne semblait toujours pas décidée à voler. Afin de forcer les choses, Cael commença à la lâcher, debout sur son lit. Après quelques chutes, la petite créature décida d'ouvrir ses ailes, la faisant planer et redescendre en douceur.
Ai fil des mois, ces essais, puis d'autres, permirent à la wyvern de voler. On put voir alors une wyvern s'agiter dans les airs, autour des courtines et du donjon du Castel Udrim.
Les années passèrent, et la créature atteignit son âge adulte ; alors le Roi put réaliser son rêve, et fixa une selle, spécialement étudiée pour la morphologie d'une wyvern, sur le dos de la bête, pour enfin la monter.
Ce ne fut pas chose aisée, mais il y arriva ; et de cet exploit, d'autres tirèrent exemple, partant aux aussi chercher des œufs de wyvern. Très peu en revinrent, et à ces rares élus, le Roi leur enseigna l'art de monter pareilles créatures.
Ce fut ainsi, sans évènements notables, que se poursuivit le règne du Roi Cael Udrim. Certes, les tensions avec Firiel restaient présentes, et le souverain du prendre part à de nombreuses escarmouches, toutefois le conflit ne s'invita jamais en terre Numendilienne.
C'était alors une période encore calme, et il nous est désormais impossible de savoir si elle continuera. Seul l'avenir, et la foi en Dieu nous le dira. | |
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