Rencontre entre Elendi et Numendil

Ales galopait depuis beaucoup de temps Il arriva au bout de son quatrieme jours de cavalcade en vue du Chateau de Numendil, Il s’arreta devant les grilles et montra son message avec le sceau d’Elendi, les gardes le laisserent passer, il arriva en vue de la porte d’entre, il descendit de son destrier et tendit la bride a un garcons d’ecurie, il prit sa sacoche, marcha un peu pour se rehabituer a marcher avant de se diriger d’un pas sur et elegant vers la salle d’audience, il regarda l’annonceur et lui glissa a l’oreille quelques mots, ce dernier entra dans la salle d’Audience et hurla a qui pouvait l’entendre.

-Sieur Ales d’Elendi, Ambassadeur Plenipotenciel de la Republique Elendienne et representant de son exellence le Chancelier Ether d’Elendi.

Ales entra dans la salle d’Audience et dans un salutations humble mais respectueuse salua l’assemble avant de porter son regard sur le trone vide, une image qui aurait rendu Ether tres certainement hilare, Ales regarda autour de lui un petit peu perdu et fini par gagner un siege comprenant que le Roi n’etait pas encore arrive. Un homme gras a sa droite le regarda de haut en bas et lui demanda ce qu’Elendi voulait au Roi Cael. Ales detourna son regard de cette horreur et cracha juste quelques mots.

-Elendi veut du Roi Cael ce que le Roi Cael doit a Elendi.

[Numendil est à bien plus que 4 jours de cheval d'Elendi. Et les chevaux de voyages sont des roncins. M'enfin]

Le roi Cael revenait directement de la caserne, où il avait passé en revue certaines des nouvelles recrues. Il était maintenant attendu dans la salle du trône, pour un conseil avec les sages du royaume.
Hâtivement, l'homme traversa les couloirs de son donjon, l'écho de ses pas se répercutant contre les murs de pierre de la bâtisse. Il poussa la porte d'une antichambre, dans laquelle l'attendaient plusieurs soldats, ainsi qu'un de ses conseillés. Les hommes d'armes saluèrent leur chef d'un poing sur le cœur, tandis que l'autre personne se fendit d'une révérence.

-Alaric, mon fidèle. Tout le monde est il présent ?
-Lucius Fate n'est pas là, puisqu'il est, sur vos ordres, sur le front du Sud. Hormis lui, tous sont présents.
-Très bien. Allons-y.

Le conseiller poussa la porte de l'antichambre, et s'avança dans la salle du trône. Il clama haut et fort la présence du roi, tandis que tous les hommes présents dans la pièce se levaient et se frappaient le cœur du poing.
Le souverain s'avança, salua de la main l'assemblée, constituée d'une vingtaine de personnes, et s'assit sur son trône, lequel était situé en bout de table. Celle-ci était vide, car on mangerait et on boirait après. Derrière son passage, se glissèrent une dizaine d'hommes d'armes, qui se positionnèrent aux portes. Ces gardes d'élites assuraient la protection du Roi
Ce dernier fit le tour des personnes présentes : il y avait son Sénéchal, les maîtres des guildes artisanes, le Bailli en chef, un homme rond et bedonnant, ainsi qu'un... homme qu'il ne connaissait pas.

Se penchant sur la droit, à l'adresse d'Alaric, son conseiller, Cael murmura :

-Dis moi, qui est cet homme, en bout de table ?
-C'est l'ambassadeur Ales, un homme venant d'Elendi.
-Soit. Quels sont les motifs de sa visite ?
-Nous les ignorons.
-Bien.

Le Roi se redressa, et, d'une voix sèche, s'adressa à l'ambassadeur.

-Je t'accorde la parole, homme d'Elendi. Parle sagement et promptement, car nous avons ici à traiter d'affaires qui ne te regardent ni toi, ni ton royaume.

Ales se leva et mit sa main sous sa veste, les gardes de Cael le mirent de suite en joue, il ne fit même pas un geste de surprise s’attendant a une telle sécurité, il sortit de sa veste une lettre, ferme par le sceau personnel d’Ether, Ales s’approcha du roi et une fois a distance respectable, il posa gracieusement la lettre sur sa chaise et se prosternant légèrement recula. Il commença à parler la tête toujours baissé, il avait entendu dire que dans les pays primitif cela était de mise.

-Votre Altesse, mon Chancelier vous envois cette lettre en espérant que des yeux... non concernes n’y s’y poserons pas, il a bien reçut votre missive de félicitation et vous remercie de votre égard en sa personne, cette lettre dit-il raffermira la situation entre les Deux Nations Sœur que son Elendi et Numendil.

Ales recula jusqu’a sa place et se redressa.

-Sur ce je me retire avec votre permission. Messieurs.

Il se tourna vers la porte après un dernier salut et s’en alla, lui même ne savait pas ce que contenait la lettre.

Contenue de la Lettre :
‘’Mon Cher Roi Cael, cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes vue, si je me rappel bien cela remonte au temps de ma formation militaire avec vous dans les plaines du Sud, ce temps me manque affreusement, et il me manquera encore plus tout au long de mon mandat, mais cette lettre n’est pas destine a ressasser le passe, je vous écris pour vous faire savoir que notre blé et nos pièces sont prêtes, j’attends de votre part la date a laquelle nous recevrons nos cargaisons d’armes et de professeur, Elendi Nourris votre peuple mon ami, j’espère que vos laquait seront de tailles face a la lourde tache d’élever l’Armée d’Elendi. Firiel est en effervescence dernièrement et cela m’inquiète quelques peu, le temps presse, nous avons déjà finis les recrutements, nous auront besoins d’assez d’armes et d’instituteurs pour 3000 soldats, La nation du blé vous salut.

PS : J’oubliais, Elendi organise une cérémonie pour mon investiture, vous y êtes invite, et Aurora y sera aussi.’’

Cael reçut des mains de l'ambassadeur elendien une lettre, cachetée à la cire, au motif du sceau du chancelier Ether. À peine eut il pris le parchemin dans les mains, que son interlocuteur tournait déjà les tallons, et quittait la pièce, sans aucune politesse.
Le Roi se leva immédiatement sur sa chaise, et, d'un claquement de doigts, quatre gardes suivirent l'ambassadeur dans le couloir, et firent barrage devant lui.

"La permission de partir ne vous est pas encore accordée, ambassadeur Ales. Je prends le temps de m'occuper de vos affaires, alors ayez la décence de ne pas fuir ma compagnie, ni celle de mes hommes. Retournez vous, et avancez."

L'ordre était sans appel. Même si un ambassadeur jouissait d'une immunité, elle n'était pas de taille fasse au pouvoir du Roi. Et si les mots n'avaient pas suffit, la pression des gardes le fut. Ces derniers ramenèrent l'ambassadeur dans la pièce, sans le toucher, juste en le forçant à marcher par leur présence. Une fois que l'ambassadeur fut dans la pièce, les gardes refermèrent la porte, et se campèrent devant.

"Puisque vos envie de partir son estompées, nous allons pouvoir parler. Lisons de plus près cette lettre..."

Le Roi décacheta la missive, et la lut une première fois, en silence, impassible. Puis, il releva la tête, et s'adressa à l'Elendien.

"Votre roi a demandé à ce qu'aucun œil indiscret ne se pose sur ce message, aussi respecterais-je cette volonté. Malheureusement, il n'a rien précisé quant aux oreilles, et je tiens à ce que mes conseillers sachent de quoi il en retourne."

Lesdits conseillers se tournèrent tous vers leur Roi, qui, à voix haute, lut la lettre. À la requête du Chancelier, il y eut plusieurs réactions ; certains se regardèrent, interloqués, d'autres rirent hautainement, et certains frappèrent du poing la table, rageusement. Cael termina sa lecture, et, d'un geste de la main, apaisa l'assistance. Il s'éclaircit la gorge, et s'adressa à l'ambassadeur.

"Si le Chancelier Ether se languis de son apprentissage, c'est qu'il doit sûrement oublier des circonstances de l'époque. Nous autres Numendiliens avions alors essayé d'inculquer l'art des armes à la populace de vos terres, sans succès malheureusement.
S'il est vrai qu'à cette époque, dans la folie de la jeunesse, j'avais suggéré un échange de bon procédés entre nos deux nations, aujourd'hui je me vois dans l'obligation de le refusé.
Votre Chancelier a du prendre pour une déclaration écrite ce qui n'était qu'une supposition. Je n'ai jamais pris l'engagement d'instruire, directement ou indirectement, le peuple de la terre. Et encore moins de les fournir en armes.
De plus, et cela m'interloque, car je croyais votre Maître plus clairvoyant, ambassadeur, je tiens à vous informer que le blé Elendien ne nous importe guerre, désormais. Le défrichement du Nord de Talmark nous a permis de nous auto suffire. Certes, nous n'espérons pas vendre à Elendi nos victuailles, mais elles nous suffisent amplement. "

L'assistance fut rassurée à ces dires : Numendil ne devait rien à Elendi, et était désormais en mesure de ne plus traiter avec. Cael fit signe au scribe d'écrire, ce que l'homme fit aussitôt

"Le Chancelier Ether a du trop penser à sa campagne électorale, à en oublier le reste d'Helliawe. Transmet lui ce message, ambassadeur :
L'art des armes ne s'achète pas. Je suis navré de devoir vous annoncer que votre blé restera dans vos greniers, au risque d'y pourrir.
Quant à votre or, j'espère qu'il vous préservera de la furie de Firiel. Mais sachez qu'au nom du passé, si vous me le demandez, j'accepterais de défendre vos gens. Mais espérons que vos réjouissances -auquel je prendrais part avec plaisir- nous fassent oublier le spectre de la guerre.

Rajoutez les formules habituelles."

Le scribe termina la lettre, la roula, et appliqua de la cire chaude dessus. Il tendit la missive à son souverain, qui signa de son sceau. Le lettré repris alors le parchemin, et le donna à l'ambassadeur.

"Laisse nous, désormais. Tu peux prendre tes quartiers, ici au château, ou en ville. Demain, à l'aube, tu repartiras. J'ai dit."

Ales resta interdit, lui même ne savait pas ce que cachait cette lettre mais lui avait compris les menaces cachées, lui avait compris ce que préparait son ami de longue date Ether, et a la simple idée du massacre que cela pouvait entrainer, il ne put réprimer un terrible frisson, il se leva lentement et saluât le roi comme il se devait, mais il ne comptait pas rester pour la nuit.

-Majesté, Son excellence Ether m'attend incessamment, je ne peux perdre une nuit à me reposer, étant a son service je me dois de faire prévaloir ses ordres, sauf votre respect je suis oblige de refuser votre hospitalité et sachez que vous serez le bienvenue a Elendi aussi longtemps que vous le désirerez. Majesté.

Il salua et en essayant de ne pas trembler sorti, il marcha tranquillement jusqu'a la sorti et une fois arrive dans l'antichambre, il souffla et regarda ses mains qui tremblaient comme jamais. Le roi Cael n'avait pas sur lire entre les lignes, et visiblement ne connaissait pas aussi bien que cela le Chancelier Ether... Elendi subvenait au besoin de Numendil depuis déjà de longues années, et la culture en Numendil n'avait commence que depuis peu, elle était fragile et instable tout comme l'armée Elendien d'ailleurs. Ales se calma et se dirigea vers les écuries, il reprit son cheval qui n'avait d'ailleurs pas encore reprit, il le laissa donc a l'écurie et s'en alla en ville s'acheter un autre roncins, une fois cela fait, il regarda la lettre du roi Cael.

-Puisse le Ciel avoir pitié de votre peuple...

Il talonna son cheval et s'en alla au trot. 6 jours plus tard il arriva à la Capital elendienne, il se rendit aussitôt chez son Chancelier. Apres quelques instants d'attentes il put enfin voir Ether.

-Tenez Excellence, la réponse de Cael, malheureusement il a... il a dévoilé le contenue de la lettre a tous ses conseillers...

Ether sembla quelques instants surpris puis se repris et congédia de la main Ales, il prit la lettre et alla sur son balcon, il la décacheta et la lut tranquillement.

-J'admet que cela me surprend... mais passons...

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